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Date de création : 21.03.2008
Dernière mise à jour : 15.01.2025
1765 articles


Poèmes

Avec des yeux anciens

Publié le 13/04/2010 à 12:14 par odeurdelaterre
Je marche sur votre terre, observe votre monde.
Je l’observe avec des yeux anciens, ceux de mes ancêtres.
Je découvre un monde nouveau qui fait déjà partie du passé.
Et c’est un amusement, une curiosité, une incompréhension.
Que l’esprit des anciens m’aident à vous comprendre
Dans un monde sans logique qui se perd lui même.
La forêt est mon refuge, elle me parle et je l’écoute.
Ici le monde a tout son sens, il est en équilibre
Dans la logique du monde véritable qui nous entour.
Le monde d’en bas est hallucinant, démesuré
De gaspillage, de poison, de merveilles
Je n’aurais pu imaginer tout cela de moi-même
Pas plus que ne l’auraient imaginé mes ancêtres,
La forêt est mon refuge d’équilibre qui a gardé son sens
Elle me remet en place, m’aide à clarifier mes pensés
Ainsi je reviens dans une civilisation sans dessus dessous
Stabilisé comme la pierre des quatre vents.

Belenos, beltaine en poême

Publié le 11/09/2011 à 12:18 par odeurdelaterre Tags : jeux fleurs poème

Poème latin sans déclinaisons, en retrait.

[COLOR=green]Ludo virens lucaria Uro versicolor voluptarius Ultinam unguantatus floridus Canto laetabilis molitia Jeux du printemps Aux multiples voluptés Puissent embaumer les fleurs et chanter la douce légèreté[/COLOR]

Conquistadors

Publié le 10/11/2010 à 11:06 par odeurdelaterre
Frère,
Cette terre n’est pas la mienne, cette terre n’est pas la tiènne,
Cette terre n’est à personne, nul ne peut la posséder en son nom,
Nous partageons cette espace avec les autres formes de vie
Nous en sommes ses hôtes.
Terre mère est consciente, elle n’accepte que ceux qui la respecte
Sois le bienvenue, si ton intention est de partager cet espace
Sans vouloir posséder, sans vouloir dominer, sans êtres envieux
D’un tel joyau au milieu des étoiles.
Si tu es envieux, possessif, dominateur, tu n’as pas ta place ici,
Mais si tu viens partager cet espace avec la vie qui t’entour
Alors tu es des nôtres.
Sois simple et fais preuve d’humilité, ainsi je te reconnaîtrai
Ne te montre pas en spectacle, je douterais de toi.
Je sais que parmi les conquistadors se trouvent
les pacifistes et les dominateurs.
Je ne me prosternerai pas devant les conquistadors,
Votre médecine est grande, mais vous n’êtes pas des dieux,
Soyons à la même hauteur, et nous nous comprendrons.
Je suis primitif à tes yeux, c’est une forme d’évolution,
J’ai évolué dans la simplicité et l’humilité,
Et si je ne connais pas votre science,
Apprenez à connaître mon savoir.

Dans les tranchées de la guerre

Publié le 11/11/2013 à 08:58 par odeurdelaterre
Dans les tranchées de la guerre

Tu as quitté ta campagne- Laissé l'accordéon et les bals

Tu as quitté ta grand mêre au regard malicieux

Et ton grand père droit fier et sage

Tu es parti dans un train sans voir les larmes de tes parents

Et tu pensais encore à ce soir d'été avec ta demoiselle

Tu as écouté les rails sans savoir où tu allais

Et tu as entendu d'autres dialectes partois

parmi les jeunes gens de ton âge- pas même vingt ans

On t'as demandé de tirer- contre qui- pour quelle cause

Tu n'en a jamais rien su- on ne t'as rien dit

Il fallait juste tirer sur les allemands d'en face qui avaient ton âge

Alors tu l'as fait- et tu voyais tes copains mourrir- et tu tuais

Pendant que les généraux étaient au chaud dans leur fauteuils

Tu passais l'hiver dans la glace- l'automne dans la boue

Et un jour tu n'as pas ouvert les yeux

Je te dédie ce poème- toi le soldat de l'inocence

De la dualité à l'unité

Publié le 10/10/2009 à 11:21 par odeurdelaterre
De la dualité à l'unité
Le ciel et la terre ne forment qu’un même paysage
L’ombre et la lumière ne composent qu’un même relief
Le yin et le yang proviennent d’une même source
La dualité n’est que la vision déformée de l’unité

Frère blanc, mon ami

Publié le 22/10/2008 à 12:00 par odeurdelaterre Tags : moi homme enfants amis histoire femmes pouvoir aimer rouge coeurs sur monde

reflexion sur l'identité et la culpabilité européenne, et la place des européens avec les autres peuples du monde.

"J'ai ressenti de la haine pour toi, frère blanc, Puis j'ai ressenti de la pitié pour toi, jusqu'à la compassion, et j'ai fini par t'aimer. Tu me demandes pardon, au nom de tes ancêtres, pour nous avoir pris nos terres, nos femmes, nos enfants, nos croyances, nos coutumes. Non, homme blanc, c'est à moi de te demander pardon. Car je t'ai mal jugé, je t'ai tout simplement jugé, on ne doit pas juger. J'ai appris à te connaître, toi que je ne comprenais pas. Et tu m'as raconté ton histoire, le bucher, l'inquisition, les luttes de pouvoir. Alors j'ai compris que tu étais notre frère, qui bien avant nous avait perdu ses terres, ses croyances, ses coutumes. Vois ce cercle, nous l'appelons roue médecine, elle est rouge, jaune, blanche et noire. Sans toi le cercle serait incomplet. Alors toi et moi, nous sommes amis et frères. Maintenant, toi et moi, parcourons ensemble cette terre sauvage. Frère blanc, oublions nos vieilles rancunes, ce matin le soleil brille dans nos coeurs". Florent

Hommage à Dark Lady

Publié le 27/12/2008 à 12:00 par odeurdelaterre
Dark Lady animait le blog poeteromantique.centerblog.net

Hommage à Dark Lady

J'ai connu une fille papillon aux ailes immaculées.
Point de vue, hélas. Je l'ai connu de coeur.
Elle parlait avec des symboles, et moi le sauvage, je comprenais ces symboles.
Car nous, les enfants de la nature, nous parlons avec des symboles,
et la poésie est la seule langue que nous connaissons pour exprimer le coeur.
Elle volait dans la nuit, et je demandais au soleil de l'éclairer encore un peu.
Car je le sais bien, le papillon prend vie à l'aube et s'éteint au crépuscule.
Oi Oi Oi, je la guidais, Hei Hei Hei, depuis ma sombre taîga,
Hei lei lo, pour ne pas qu'elle ne s'égare.
Mais ses ailes étaient trop fines, trop légères, trop belles en ce monde dur.
Je les trouvais trop souples en ce monde trop rigide.
Le soleil déposa sous les nuages ses dernières lueurs de rose et d'or.
Puis vint la nuit, et la petite fille papillon disparut comme elle était venue.
hoka hei ! que le chemin soit long, que le soleil se lève à nouveau.
Que mille papillons animent les prairies colorées et les arbres fleuris.
Puissent-ils virevolter, libres, légers, doux, fragiles et beaux.

Florent

Hommage au peuple de la misère

Publié le 16/06/2009 à 09:40 par odeurdelaterre
Hommage au peuple de la misère

Vous êtes le petit peuple de l’espoir,
Les houes ont sillonnées ces terres arides,
Les pioches ont sculptées matin et soir ,
Vous êtes ces milliers de mains livides,
Ces milliers d’outils creusant la poussière,
Ces dents abîmées qui sourient devant la vie,
Cette joie qui défie la misère,
Et dans la musique on chante son avis,
Elle résonne sur les murs en torchis,
Se perd dans les montagnes et les plaines,
Ces sables qui ont vu tomber au fusil
Les combattants anonymes que l’on emmène,
Que les pierres se souviennent, que le vent apaise,
Qu ‘ils transmettent aux enfants la force de vivre,
Jouant à la ferraille et la terre glaise,
Ecoutant des anciens ce qui n’est plus dans les livres.

Hvit rein joik

Publié le 30/12/2012 à 20:44 par odeurdelaterre Tags : hiver vie mort animal
Hvit rein joik

Hvit rein hey hey loî loî oî lai

Viter, jorden og nord hey hey lei loî loî la

Mannlige og kvinnelige baere sine antler som enkelt

De vokser og faller som liv og dod oî loî loî o loî lai

Du er rein treet og dyr

Skogens konge med kronen tre.

 

(Renne blanc,

De l'hiver, de la terre et du nord,

Male et femelle arborent leur bois comme un seul

Ils poussent et tombent comme la vie et la mort

Tu es arbre et animal

Roi de la forêt, avec ta courrone de bois).

Je rêve d'une terre

Publié le 05/08/2010 à 12:06 par odeurdelaterre
Je rêve d'une terre
Je rêve d'une terre nouvelle
où la terre et le ciel seraient un même monde,
où l'ombre et la lumière seraient d'un même relief,
où le bien et le mal ne seraient que des jugements,
où le yin et le yang seraient en chacun de nous,
où le jour et la nuit seraient un éternel présent